Je soutiens totalement la proposition de la rapporteure : l'objectif doit être de 100 % en 2020. Comment déterminer les examens qui pourraient faire partie des 10 % dispensés des gages de qualité indispensables ? Tolérerait-on un tel laxisme pour les médicaments et que, pour certains d'entre eux, le rapport bénéfices-toxicité soit différent de celui exigé des autres ? La qualité et la sécurité des examens biologiques sont aussi importantes que celles des médicaments. Nous avons le devoir de rassurer la population et les professionnels avec un objectif de 100 % des actes accrédités et de convaincre les pays en retard sur nous de s'assigner le même objectif. La souplesse nécessaire existe puisque les examens innovants sont exclus et qu'il existe l'accréditation flexible.
Comment faire valoir l'argument du coût quand il en va de la sécurité et la qualité des examens ? La dépense n'est pas inaccessible pour l'immense majorité des laboratoires et elle sera amortie en quelques années d'exercice pour la quasi-totalité d'entre eux. Se contenter d'objectifs moindres reviendrait à se satisfaire d'un nombre significatif d'examens de mauvaise qualité dans certains laboratoires, dans certaines parties du territoire ou pour certains types d'examens. Ce ne serait pas acceptable : la sécurité doit primer.