L'objectif de 70 % en 2018, puis de 90 % en 2020, tel que proposé par le Sénat, me paraissait un bon équilibre. Dans l'amendement AS 42 à venir, je proposerai que l'objectif de 100 % soit atteint en 2025.
Le risque est que les praticiens ou les clients s'interrogent sur la qualité du travail d'un laboratoire qui ne serait accrédité que pour 80 % ou 90 % de ses actes. C'est pourquoi je suis favorable à terme à une accréditation à 100 % – examens innovants exclus bien sûr. Simplement il faut donner le temps nécessaire pour l'atteindre. Je ne sais pas si les montants cités sont justes. Ce qui est vrai c'est que, outre les tarifs pratiqués par le COFRAC, les sociétés qui accompagnent les laboratoires dans leur parcours d'accréditation ont des tarifs devenus extravagants. Ce sont eux qui, à juste titre, effraient certains laboratoires et qui devront être encadrés. Vous allez un peu loin, madame la rapporteure, en proposant que l'objectif de 100 % soit atteint dès 2020. Nous pourrions nous retrouver sur un objectif intermédiaire si vous acceptiez de reporter de deux ou trois ans la date-butoir.
Dernière remarque : il faudra revoir les indices et les items demandés pour l'accréditation. Toute une batterie de critères très compliqués est utilisée, pour lesquels il n'existe pas encore de randomisation à l'échelle nationale.