Intervention de Gilles Savary

Réunion du 12 février 2013 à 17h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Savary :

« Hop ! » s'inscrit dans le plan de redressement et de performance d'Air France que son président, M. Alexandre de Juniac, nous a déjà présenté.

Comment se portent aujourd'hui, financièrement et socialement, les trois compagnies du groupe ? Le pacte social se boucle-t-il facilement ? Il n'est jamais aisé de regrouper des cultures et des managements différents.

Apportez-vous des modifications importantes à la desserte aérienne de notre territoire ? Peut-on en connaître le détail ?

Quels développements envisagez-vous au-delà de l'offre commerciale de départ ?

Le monde du transport aérien change très vite. Les entreprises sont fragiles, même les mieux installées. Des géants ont disparu. Si le groupe Air France-KLM, centré sur deux très grandes plateformes européennes, Schiphol à Amsterdam et Roissy-CDG, a fait preuve d'une grande capacité d'anticipation stratégique, il semblerait qu'il ait un peu tardé à réagir à l'expansion des compagnies low cost. Il cherche maintenant à prendre sa place sur un marché déjà occupé par de très grandes entreprises disposant d'un excellent savoir-faire, comme Ryanair, dont le nombre de passagers est déjà supérieur à celui d'Air France-KLM et qui est devenue la première compagnie européenne. On peut également mentionner Easy Jet, avec 57 millions de passagers par an. Comment la nouvelle filiale d'Air France va-t-elle, dans ce contexte, réussir à trouver sa place ?

Le nouveau modèle économique du transport aérien va-t-il se généraliser ? Est-il transposable sur le marché des longs courriers ? Son extension pourrait intéresser nos populations d'outre-mer au titre de la continuité territoriale.

Qu'attendez-vous, et que craignez-vous, de la réglementation européenne, aujourd'hui en pleine effervescence, particulièrement avec la perspective du « ciel unique », et surtout de l'European emission trading scheme (ETS), de la libéralisation des services, notamment portuaires, ou de la régulation des taxes aéroportuaires ? Que pensez-vous du rejet, par la Commission européenne, de l'absorption d'Aer Lingus par Ryanair ?

Comptez-vous, comme vos « nouveaux » concurrents, Ryanair et Easy Jet, intégrer des missions, réelles ou supposées, d'aménagement du territoire afin d'obtenir des aides de l'État et des régions ? Contribuerez-vous au maintien des petits aéroports de province ?

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