C'est sans doute une source de la stabilité du département dans l'histoire.
La modernisation tient principalement à une autre priorité affirmée par le Président de la République, l'impératif de parité– j'y reviens. Proximité et parité : tels ont été les principes qui ont inspiré le scrutin binominal majoritaire.
J'entends ceux qui raillent ce mode de scrutin nouveau, mais il n'est pas né ex nihilo : il est issu du terrain, il provient des réflexions de conseillers généraux qui voulaient justement conserver la proximité du scrutin cantonal tout en le féminisant. Il vient même d'ailleurs du Sénat, puisque c'est Mme Michèle André, ancienne secrétaire d'État, sénatrice, ancienne présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, qui avait formulé cette proposition.