C'est la réalité, je l'ai encore entendu aujourd'hui même sur une radio matinale.
Pour ce qui concerne le report, les élections régionales auraient dû avoir lieu en 2016 et les élections cantonales en 2017, si vous n'aviez pas changé le calendrier ni les règles, en réduisant la durée des mandats, pour l'instauration des conseillers territoriaux. Nous rétablissons donc un calendrier dans lequel ces scrutins se retrouvent naturellement postérieurs aux élections sénatoriales de 2014, mais 95 % des membres du collège électoral qui élit les sénateurs auront été renouvelés lors des élections municipales qui précéderont, au printemps 2014.
D'ailleurs, très honnêtement, mettons-nous au moins d'accord sur ce point : ceux qui croient, ici ou là, qu'un mode de scrutin change la nature même des élections et le choix des électeurs ou des grands électeurs se trompent. Les élections, vous le savez parfaitement, obéissent à certaines règles que vous avez d'ailleurs rappelées en revenant sur le débat politique qui s'est tenu lors des élections sénatoriales de 2011. Notre choix de reporter les élections régionales et les élections cantonales ne change donc en rien la nature du scrutin sénatorial de 2014.
Au demeurant, vous avez d'une certaine manière eu vous-même l'occasion de l'éprouver : dans le domaine de la boucherie ou du charcutage, on ne peut s'empêcher de songer à ces belles enseignes que l'on trouve encore dans nos campagnes, monsieur Marleix : « père et fils » ! (Rires sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)