Intervention de Stéphane Demilly

Réunion du 24 juillet 2012 à 17h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Le plan de redressement Transform prévoit 2 milliards d'euros d'économies sur trois ans pour restaurer la compétitivité de l'entreprise et pour faire face à l'effet de ciseaux entre la baisse des recettes et les coûts d'exploitation trop élevés. Dans ce cadre, vous prévoyez une réduction d'effectifs, de plus de 5 000 postes sur 18 mois. Toutefois, ces 2 milliards d'économies ne pourront être obtenus uniquement en réduisant la masse salariale. Vous allez donc utiliser d'autres leviers, dont le prix du carburant, et l'on sait que la maîtrise du coût du carburant est un atout important pour les compagnies aériennes du Golfe, qui figurent parmi vos principaux concurrents. Quelles sont, monsieur le président-directeur général, vos pistes de réflexion dans ce domaine ? Quels sont vos projets en matière de carburants alternatifs, notamment d'origine végétale ? Lors du Salon aéronautique de Farnborough, le responsable de la technologie au sein du groupe EADS, Jean Botti, a déclaré qu'il croyait beaucoup au potentiel des biocarburants pour le transport aérien, notamment à celui issu de la transformation des algues. Qu'en pense le directeur chargé du développement durable qui vous accompagne ?

En février dernier, la précédente majorité parlementaire a adopté une proposition de loi visant à encadrer l'exercice du droit de grève dans le transport aérien et s'inspirant des dispositions existant dans le transport ferroviaire. Ce texte impose notamment aux grévistes de poser des préavis individuels de 48 heures et aux compagnies aériennes de publier des prévisions de trafic 24 heures en amont. Bien que très attendu par les usagers des transports aériens, lassés des grèves à répétition qui font malheureusement la réputation des aéroports français, le groupe Air France n'était pas très favorable à cette loi en raison du difficile dialogue avec le syndicat majoritaire des pilotes de ligne. À l'heure où certains voudraient l'abroger, quelle est la position de la compagnie Air France sur ce texte et que proposez-vous pour répondre aux attentes des passagers ?

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