François Brottes, président de la commission des Affaires économiques, et moi-même, avons le plaisir d'accueillir M. Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, à propos du rapport de la Cour sur « L'État et le financement de l'économie ».
La croissance économique, la compétitivité de nos entreprises, les leviers dont dispose l'État pour les favoriser sont au coeur des débats budgétaires présents et à venir, notamment à travers le volet fiscal d'incitation à l'épargne et au financement des acteurs économiques. Dans un contexte de mondialisation et de crise financière, nous avons tout intérêt à réfléchir à l'amélioration des conditions de financement de notre économie, en particulier de nos entreprises. Nous sommes en effet confrontés à plusieurs questions : à celle des dettes souveraines, qu'il est de plus en plus difficile de financer dans un certain nombre de pays de l'Union ; à celle des normes prudentielles imposées aux banques et aux compagnies d'assurance, normes qui ont un impact direct sur le financement des entreprises ; à celle de la réduction extrême des marges budgétaires dont dispose aujourd'hui l'État...
Le rapport que M. Migaud s'apprête à nous présenter est à cet égard du plus haut intérêt car il constitue une somme à peu près exhaustive sur les leviers et sur les canaux de financement qui s'offrent à nous. Je remercie vivement la Cour des comptes pour ce document qui fera référence et, j'en suis certain, contribuera à orienter nos débats dans les prochaines semaines.