Intervention de François Brottes

Réunion du 25 juillet 2012 à 11h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

Je salue également M. le Premier président de la Cour des comptes et remercie M. le président de la commission des finances d'avoir accepté le principe d'une audition commune avec la commission des affaires économiques, fidèle en cela à la jurisprudence établie par Patrick Ollier et par Didier Migaud lorsqu'ils présidaient chacun une de ces deux commissions.

Ce rapport est en effet extrêmement intéressant et soulève un certain nombre de questions. L'importance de l'épargne, en France, est-elle une chance ou un handicap ? L'assurance-vie est-elle une ressource abondante mais finalement mal valorisée ? L'investissement immobilier constitue-t-il un refuge qui, in fine, contribuerait à déprimer l'économie réelle plutôt qu'à la vivifier ? Bâle III est-il l'ennemi de la prise de risque nécessaire à l'initiative, comme nombre de banquiers l'assurent ? La relance sert-elle la croissance ou creuse-t-elle le déficit ? L'État est-il toujours schizophrène lorsqu'il gère des dividendes supplémentaires et une pression accrue sur le pouvoir d'achat des ménages ? Existe-t-il des marges de manoeuvre ?

D'une manière générale, la lecture d'un rapport de la Cour des comptes suscite soit des interrogations, soit une petite dépression. Je gage qu'à l'issue de cette audition, nous aurons des raisons d'espérer !

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