Votre exposé a mis en évidence, à la fois, une chute brutale de l'autofinancement des entreprises et la perte de compétitivité de notre économie. L'enchaînement est clair : baisse des marges, baisse de l'autofinancement, difficultés rencontrées par les entreprises moyennes ou de taille intermédiaire pour se doter en fonds propres. Pourtant, alors que s'annonce un nouveau resserrement du crédit, la fiscalité sur les actions – sur tout ce qui est investissement d'épargne en fonds propres – s'est considérablement alourdie depuis quelques années puisque, entre le prélèvement fiscal forfaitaire libératoire et les prélèvements sociaux, elle s'élève actuellement à 36,5 % contre 26,5 % en Allemagne, comme vous le releviez dans l'excellent rapport comparatif que vous avez présenté voilà un an. Une telle situation n'est-elle pas paradoxale ?
Enfin, comment envisagez-vous la réorientation des produits de l'assurance-vie vers le financement des entreprises ?