Après avoir tant promis, notamment la création de milliers de postes de fonctionnaires, ce sont aujourd'hui les familles de France qui vont régler l'addition !
Cette crise nous impose de faire des économies ; or vous décidez de sacrifier la politique familiale pour financer vos dépenses. Après avoir abaissé le plafond du quotient familial, après avoir rogné sur les emplois familiaux, voilà que vous vous attaquez maintenant aux allocations familiales ! Quelle société allez-vous nous laisser ? Oui, l'heure est grave, car vous vous apprêtez à remettre en cause l'universalité de ces prestations.
Notre politique familiale a été stable et protégée depuis 1945, malgré les crises que nous avons traversées. Aujourd'hui, vous portez atteinte au pacte républicain issu du Conseil national de la Résistance. Demain, vous nous proposerez de revenir sur les retraites par répartition ou sur d'autres pans de la sécurité sociale. Vous attaquez encore les familles et les classes moyennes. C'est votre politique, monsieur le Premier ministre – est-ce que vous m'écoutez ? –, et vous devez l'assumer !