Fondée sur des innovations technologiques de rupture, l'économie de l'innovation – dans des domaines comme la biotechnologie, les écoactivités, les nanotechnologies et le numérique – bénéficie d'une croissance à deux chiffres mais est confrontée aussi à des risques importants. Elle se retrouve étranglée dans notre économie dominée par le souci de maîtriser les risques en observant des ratios prudentiels. Le problème se pose non seulement pour « le financement en fonds propres des entreprises en phase d'amorçage et de premiers développements », comme il est dit dans votre rapport, mais sur le plus long terme, puisque les pays étrangers nous privent de ces entreprises qui auraient pu être les fleurons de notre industrie. Pensez-vous qu'OSEO pourrait les aider en même temps que la Banque publique d'investissement, ou considérez-vous que celle-ci doit être seule responsable en la matière ?