La péréquation permet que tous les collèges soient financés dans des conditions équivalentes. Sans elle, il n'y a plus de services publics, ni d'aménagement cohérent de l'espace.
Alors, comment pouvons-nous remettre en avant ce besoin d'aménagement du territoire, qui est passé à la trappe ces dernières années, au profit d'une arithmétique pseudo-égalitariste ? Au-delà des enjeux financiers, quel projet de développement harmonieux et solidaire pouvons-nous élaborer ?
Le Président de la République déclarait, le 19 janvier dernier : « Je crois en l'égalité des territoires. Nous avons une double obligation : accompagner l'essor des grandes villes et développer notre espace rural. C'est cette dimension de la ruralité que je veux voir respectée et intégrée dans chaque mesure, chaque réforme, chaque politique. ». Ces propos, il les a traduits en actes dans le dernier accord européen. Avec les infrastructures de transport, de communication… (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste et sur quelques bancs du groupe UMP)