Étant chef d'entreprise, je peux en parler en connaissance de cause. La seule fois où j'ai vu l'administration fiscale manifester une forme d'empathie envers les contribuables, c'était en 2008, quand il s'était agi de payer les acomptes de l'impôt sur les sociétés : il y avait à Toulouse une personne avec qui nous avons pu négocier des délais de paiement. Passé 2008, cela a été terminé.
Quant à connaître l'identité de son interlocuteur et pouvoir avoir régulièrement affaire à lui, c'est loin d'être la règle : la plupart des agents refusent de donner leur nom, même quand on le leur demande !
Il faudrait vraiment apporter des améliorations dans ce domaine ; c'est d'autant plus important que de nombreuses PME connaissent des problèmes ponctuels de trésorerie et que certaines sont aujourd'hui contraintes à la fermeture pour cette seule et unique raison. Le ministère devrait donner des instructions pour que les administrations soient davantage à leur écoute.