…attaché, dis-je, à l'expression directe des habitants et au rôle qu'ils ont à jouer dans l'intercommunalité, je vous invite à écouter nos arguments sur ce sujet.
J'ai aussi entendu un certain nombre d'interventions d'un autre type, évidemment.
M. Favennec, lui aussi fort de son expérience, nous a chanté la gloire des cantons mayennais. Il nous a surtout dit que rien ne devait changer !
M. Verchère a abusé des facilités de vocabulaire : il a parlé de « ruralicide » et d'intentions machiavéliques. Pour lui aussi, il faut surtout que rien ne change ! Il a eu tort, je le crois, de présenter les conseillers généraux, aujourd'hui comme demain, comme étant uniquement des décideurs, des gestionnaires d'un espace, considérant le conseiller général au même titre que le maire. Je conçois l'idée selon laquelle le conseiller général a évidemment une fonction d'animation d'un territoire. Il est d'ailleurs souvent maire ou président d'une intercommunalité, d'un syndicat intercommunal, mais il est, d'abord, élu d'un territoire, où c'est le conseil général qui gère et conduit les politiques de solidarité sociale ou territoriale.
M. Mariani nous a adressé des félicitations. Je salue, pour ma part, son imagination et je suis certain que sa situation d'élu des Français de Chine et de Russie en fait, désormais, un expert des réalités cantonales dans ces grands pays !