Je reviens sur le taux d'échec – 50 % – que nous constatons tous dans les premiers cycles universitaires. L'échec touche davantage les étudiants issus de milieux modestes ou qui doivent effectuer de longs trajets pour se rendre dans leur université. Que faire pour remédier à cette situation dans la durée ?
Nos collègues, en particulier de l'opposition, rappellent la promesse du candidat François Hollande à propos de l'allocation d'étude universelle. Il convient de préciser qu'elle sera attribuée, à ma connaissance, sous condition de ressources. J'attends à ce sujet les réactions de nos collègues de l'opposition, qui semblent considérer, à l'instar de M. Apparu, que tout ce qu'ils ont fait est pragmatique et que tout ce que nous faisons est idéologique.
D'une manière générale, comment lutter contre les phénomènes de reproduction sociale et territoriale ?
Comment faire, en outre, pour renforcer l'orientation post-bac et pour consolider les passerelles entre la fin des études secondaires et le début des études universitaires, si traumatisant pour nombre de nos étudiants ?