Intervention de Frédéric Reiss

Réunion du 24 juillet 2012 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

La réforme des universités a constitué, à mes yeux, la réforme majeure des gouvernements de François Fillon. Comme mon collègue Benoist Apparu, j'ai cru comprendre, madame la ministre, que vous en conserveriez les grands principes et je vous en félicite.

La stratégie nationale de recherche et d'innovation lancée en 2009 s'est traduite par la mise en place d'un important programme d'investissements. Près de 8 milliards d'euros ont ainsi été consacrés à la recherche sur un programme global de 35 milliards. L'autonomie des universités est, de mon point de vue, déterminante pour la réussite des étudiants et pour l'excellence. L'université de Strasbourg est un très bon exemple à cet égard.

En ma qualité de député d'une circonscription frontalière de l'Allemagne, je m'intéresse naturellement à ce qui se passe outre-Rhin. En ces années de crise, l'Allemagne – mieux organisée que la France, avez-vous indiqué – a fait le choix stratégique d'investir dans la recherche et développement pour favoriser les perspectives de croissance à long terme et améliorer son attractivité. Elle a ainsi investi près de 70 milliards d'euros en 2011, soit environ le double de la France, certains financements provenant des entreprises. Quelle politique allez-vous mener, madame la ministre, en matière de recherche et développement ? Comment allez-vous développer les relations entre les universités et les entreprises ?

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