Je vous remercie, madame la ministre, de votre intervention et prends note de votre intention de poursuivre la dynamique lancée à la faveur de la loi LRU.
Il y avait, en 1960, 300 000 jeunes dans l'enseignement supérieur français. Ils sont aujourd'hui 2,4 millions, soit huit fois plus, alors que la population de notre pays n'a pas été, elle, multipliée par huit, loin de là.
Le passé récent montre que l'entrée sur le marché du travail constitue l'une des préoccupations majeures des étudiants. Un travail important a été réalisé sur la question de l'insertion professionnelle. L'une des directions placées sous votre autorité s'intitule d'ailleurs désormais la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, dans le droit-fil de la loi LRU qui a prévu, dans son article 1er, que l'insertion professionnelle constituait l'une des missions à part entière de nos établissements d'enseignement supérieur.
Quelle place allez-vous accorder à cette mission d'insertion professionnelle dans votre stratégie ministérielle ?