J'ai éprouvé quelque difficulté, madame la ministre, à discerner votre ligne politique : d'une part, vous critiquez de manière systématique ce qui a été fait depuis cinq ans, sans toutefois remettre en cause les piliers de la loi LRU ; d'autre part, vous énoncez des objectifs assez généraux ; enfin, vous allez organiser des assises, dont on se demande si elles ne sont pas une fuite devant les problèmes de fond que connaît l'université française.
Que comptez-vous faire, de manière concrète, pour réduire le taux d'échec en premier cycle universitaire ? L'échec n'est ni de droite ni de gauche, j'espère que vous en conviendrez.
Vous n'avez pas semblé remettre en cause l'autonomie des universités. Pourriez-vous cependant nous préciser vos intentions en la matière ?
Enfin, quelles mesures de rééquilibrage entre la région parisienne et les autres régions envisagez-vous de prendre? Je pense en particulier à l'engagement de l'État en faveur de la création de BTS dans les lycées de villes moyennes.