Chers collègues de l'opposition, je vous trouve vraiment extraordinaires. (Rires et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP). Il est en effet extraordinaire d'invoquer, lors de ce débat, les mânes de François Mitterrand.
Mon cher collègue Hervé Gaymard a quitté l'hémicycle. Je ne lui en veux pas : il ne m'en voudra pas non plus de m'adresser à lui en son absence. Il a connu, comme moi, l'ancien président, son attachement aux cantons et aux communes. Dont acte. Peut-être François Mitterrand aurait-il été en effet d'abord un peu intrigué, surpris, par la proposition du binôme électoral. Mais je ne suis pas certain qu'il l'aurait désapprouvée ! Il aurait peut-être même été admiratif de l'inventivité du Gouvernement et de sa majorité, lui qui a si souvent soutenu l'engagement des femmes en politique, jusqu'à nommer pour la première fois l'une d'elles au poste de Premier ministre.
Finalement, je pense qu'il eût été admiratif,…