Souvent, au cours de nos débats, les orateurs de la majorité prétendent incarner le camp du progrès. Or le progrès, ce n'est pas de renier les libertés locales. Ce n'est pas de dissoudre des milliers de cantons ruraux. Ce n'est pas d'oublier l'histoire et la géographie pour ne retenir que la démographie. Ce n'est pas d'organiser une zizanie territoriale en créant des doublons, des concurrents. Ce n'est pas de redessiner la carte électorale en refusant toute transparence et en procédant en catimini, comme c'est déjà le cas entre certains préfets et certains députés ou sénateurs socialistes. Tout cela, ce n'est pas le progrès ; c'est une régression, et c'est pourquoi nous nous y opposons en défendant avec détermination ces amendements de suppression.