Monsieur le député, vous avez évoqué la situation de l'ONF, et plus globalement celle de la forêt française. Nous avons en superficie la troisième forêt d'Europe, et des difficultés au niveau de l'équilibre économique, s'agissant en particulier de l'ONF qui vit en partie, vous le savez, de la vente du bois. Le marché du bois est aujourd'hui en difficulté.
Tout le travail engagé au travers des Assises de la forêt vise à retrouver des débouchés au bois français, à redresser ainsi ce marché, de sorte que l'ONF, un office ancien, réputé, qu'il faut préserver, puisse trouver des financements lui permettant d'atteindre l'équilibre budgétaire.
Vous avez évoqué la question des taxes payées par les communes, que ce soit sur la forêt productive ou sur la forêt non productive. L'espace forestier est en fait un espace entier, il faut le traiter de manière globale. Le travail engagé aujourd'hui, non seulement avec l'ONF mais aussi avec l'ensemble des acteurs, y compris les communes forestières, doit permettre de déboucher sur cet objectif : faire de notre forêt un enjeu de biodiversité, un enjeu écologique, mais aussi et surtout un enjeu économique. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs des groupes écologiste et RRDP.)