Monsieur le Premier ministre, hier soir s'est produit dans notre assemblée un grave incident de séance (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) lors de la discussion sur le projet de loi relatif aux élections locales.
En effet, si le président de la commission des lois n'avait pas fait suspendre la séance, l'Assemblée nationale, faute de députés de la majorité en séance, aurait rejeté à son tour votre conseiller départemental binominal, comme le Sénat l'a fait, dans sa sagesse, au mois de janvier. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
De toute évidence, monsieur le Premier ministre, le groupe majoritaire a du mal à se mobiliser sur ce texte, qui crée un malaise jusque dans vos rangs.