Monsieur le président, monsieur le ministre délégué chargé des affaires européennes, je voudrais d'abord me féliciter de la tenue dans l'hémicycle de ce débat sur le Conseil européen des 7 et 8 février derniers, demandé à juste titre par Jean-Louis Borloo. Disons-le clairement – Mme Auroi en a d'ailleurs parlé – le budget arrêté pour les sept années qui viennent a suscité des réactions très défavorables de la part de nombreux commentateurs et acteurs.
Les quatre principaux groupes – PPE, socialistes, libéraux et verts – du Parlement européen, qui doit à présent, selon le traité de Lisbonne, approuver le budget, ont exprimé leur désapprobation.