À ce stade, monsieur le président, je ne ferai pas de commentaires sur les réponses apportées – je ne suis pas sûr d'ailleurs que le ministre ait répondu à tous les groupes – mais sur ce type de séance. Franchement, j'espère que les leçons en seront tirées par les présidents de groupes et la Conférence des présidents.
Le président Borloo a demandé à corps et à cris cette séance de débat. Certains députés du groupe UDI étaient présents pour vous écouter, mon cher collègue. Ensuite, ils sont partis.
Nous avons dû être au grand maximum vingt députés présents dans l'hémicycle pour ce débat. C'est ridicule. Si l'on veut dévaloriser encore un peu plus les débats européens, il faut continuer comme cela.
Pour ma part, je souhaite qu'il n'y ait plus jamais de débat de ce type : il n'y a pas d'enjeu, pas de vote, pas de texte. Cela ne sert strictement à rien. Je fais le pari qu'il y aura beaucoup plus de monde tout à l'heure pour défendre les cantonales et les modes de scrutin pour les cantonales que pour discuter du budget européen, ce qui n'est quand même pas très glorieux.