Le débat prend une ampleur à laquelle je ne m'attendais pas. Certaines expressions, entendues chez les uns et les autres, nous éloignent du débat apaisé que nous avions commencé à mener.
Le rapporteur souhaitait non qu'il y ait un vote ce matin, mais la mise en place d'une commission. Je ne reviendrai pas sur cette proposition, destinée à permettre le travail commun du Gouvernement et du Parlement, afin d'inscrire ces 5,5 millions d'euros au budget 2014 et de reconnaître cette carte du combattant « à cheval ».
Quant à l'opposition, qui se veut à la tête du débat, elle considère qu'elle serait la seule à avoir raison. Toutefois, elle n'a rien fait en ce sens pendant dix ans. Lorsque vous évoquez, messieurs de l'opposition, vos avancées relatives à l'aide différentielle qui devait atteindre les 900 euros, alors que ces sommes n'étaient pas budgétées, sachez que la trésorerie de l'Office national des anciens combattants s'est retrouvée dans une situation particulièrement difficile. Ce n'était qu'une annonce électorale !