Je demande à Mme la ministre et à mes collègues de bien vouloir excuser mon arrivée tardive. J'étais au sein du jury de l'allocation de recherche de l'Assemblée nationale. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas pu participer dès le début à ce débat, dont ceux qui me connaissent savent qu'il m'intéresse beaucoup, pour de nombreuses raisons.
Je voulais, avant le vote de cet amendement et en regrettant ce qui vient de se passer pour l'amendement précédent, indiquer qu'en ma double qualité d'ancien chef d'établissement scolaire et de maire actuel, je ne crois pas que le refus de ce texte par la majorité soit une bonne chose.
Dans les établissements scolaires, on est devenu de plus en plus pragmatique. On cherche des solutions, on n'en refuse a priori aucune et l'on est beaucoup moins hostile que vous ne le dites, madame la ministre, à des dispositions concrètes, raisonnables et responsables telles qu'elles sont proposées dans ce texte.
Pour ce qui concerne le rôle que remplissent certains maires, en particulier au travers des conseils pour les droits et devoirs des familles, on voit bien que ce qui a été fixé par la loi fonctionne depuis quelques années. Il faut mesurer l'intérêt du texte qui nous est proposé aujourd'hui et qui vise à faire oeuvre utile en donnant quelques outils supplémentaires à tous les adultes qui, ensemble, forment la grande communauté solidaire du monde des responsabilités face à la violence qui, malheureusement, frappe certains de nos enfants et l'ensemble du milieu scolaire.