Pourriez-vous faire un point sur l'état des connaissances scientifiques en matière de réchauffement climatique : est-il notamment encore raisonnable de parler d'un objectif de hausse de deux degrés ? Le décalage est de plus en plus important entre ces négociations internationales, qui paraissent bien lointaines, bien peu concrètes, et les citoyens. A-t-on une chance de parvenir cet automne à un accord à Doha ?
Par ailleurs, vous n'avez pas évoqué la conférence internationale sur la biodiversité qui doit se tenir en Inde cet automne.
En ce qui concerne les quotas, la commissaire européenne à l'action pour le climat se bat – et au sein même de la Commission – en faveur d'une baisse de la quantité de quotas mis aux enchères. N'y a-t-il pas d'autre solution ?
Aurons-nous la chance de voir un jour aboutir le projet de création d'une Organisation mondiale de l'environnement ? Cette proposition, d'abord formulée par Jacques Chirac, a été reprise par Nicolas Sarkozy et, semble-t-il, par le nouveau Président de la République.
Enfin, monsieur l'ambassadeur, avez-vous rencontré, dans les grandes démocraties que vous avez visitées, des textes législatifs transversaux semblables aux Grenelle I et II de l'environnement ? Avec le recul, pouvez-vous nous dire ce que vous en pensez ?