Intervention de Jean-Marie Sermier

Réunion du 20 février 2013 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Le débat montre bien que chacun est d'accord sur l'objectif, c'est-à-dire la préservation de la biodiversité, qui est un marqueur de la qualité des milieux. Ainsi, les rivières du département du Jura sont fréquentées par des écrevisses à pattes blanches parce que l'eau y est de grande qualité. Pour autant, il ne faut pas confondre l'objectif et les moyens. J'entends que, sur tous les bancs de cette commission finalement, on s'interroge sur l'utilité de l'Agence, sur les moyens supplémentaires qu'elle nécessitera et le mode de gouvernance qu'elle impliquera.

En matière de qualité des milieux, la réponse se trouve dans le 1,5 milliard d'euros que les collectivités, l'État ou des sociétés privées consacrent chaque année à la biodiversité, et dont vous faites d'ailleurs état dans votre étude. C'est cela qui, avant tout, permet de faire avancer le bien commun. Plutôt que de le coordonner, n'aurait-on pas intérêt à donner les moyens suffisant à l'État, notamment aux DREAL qui pourraient coordonner cette réflexion ? Ne pourrait-on pas, au niveau des collectivités, désigner un chef de file, qui pourrait être la région, de manière à éviter de recréer une agence supplémentaire ?

Je garde un mauvais souvenir de la création, en 2008, du Haut Conseil des biotechnologies qui devait faire autorité sur tout ce qui avait trait aux nouvelles technologies, particulièrement les OGM. Aujourd'hui, après l'étude Séralini, on voit bien que ce HCB n'a pas fait autorité.

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