Sociologiquement, nous observons un fort rajeunissement des personnes qui partent pour l'étranger : alors qu'il s'agissait, voilà encore dix ans, de personnes âgées de plus de soixante ans désireuses de toucher des plus-values ou de plus de soixante-dix ans soucieuses d'organiser leur succession, nous voyons aujourd'hui partir des quinquagénaires, des quadragénaires et parfois même des trentenaires.
En outre, le niveau de patrimoine des expatriés a lui aussi changé : alors que les montants se chiffraient autrefois en dizaines de millions d'euros, on voit aujourd'hui des quinquagénaires ayant développé et revendu un patrimoine professionnel partir avec 5 ou 6 millions d'euros pour poursuivre leurs activités hors de France. C'est là encore un phénomène nouveau.