Je n'insiste pas sur la nécessité de mener des recherches dans ce domaine très important de la santé humaine.
Une enquête récente menée par l'Institut national du cancer (INCa) révèle que si 68 % des hommes ayant dû subir un traitement anti-cancéreux déclarent avoir été préalablement informés de ses risques potentiels sur leur fertilité, seules 2 % des femmes déclarent avoir reçu de telles informations.
En 2010, 2 000 cancers ont été diagnostiqués chez des jeunes de 18 à 24 ans. Quelles sont les possibilités de prélèvement et de conservation des gamètes pour préserver la fertilité future de ces patients jeunes ? Que faudrait-il faire pour améliorer l'information, des femmes notamment ?
Les délais pour obtenir un don d'ovocytes sont très longs dans notre pays, où l'on ne compte pas plus de quelques centaines de dons par an. On entend dire que pour accélérer le processus, les couples se présentent souvent avec une donneuse de leur entourage qui, en sus des ovocytes qui leur sont destinés, en donnera d'autres qui alimenteront la banque. Qu'en est-il exactement ?