Nous avons tous compris la nécessité de faire des efforts dans les années à venir.
Vous avez indiqué, monsieur le Premier président, que les prestations d'assurance vieillesse doivent évoluer sans que cette évolution pénalise les plus défavorisés.
S'il existe un déséquilibre structurel de la branche maladie, certains patients ne bénéficient pas d'une prise en charge optimale et sont contraints de recourir à des mutuelles tandis que d'autres renoncent aux soins de ville.
Avez-vous des propositions plus globales à formuler pour assurer une réduction des dépenses, s'agissant notamment des dépassements d'honoraires et des dérapages dans les pratiques médicales ? Le système en vigueur en Alsace-Moselle est fondé sur un régime complémentaire non pas facultatif mais obligatoire et permet ainsi d'adapter les cotisations des salariés aux dépenses effectivement engagées. Il assure par conséquent une certaine égalité de traitement et d'accès aux soins entre les usagers : ne pourrait-on s'en inspirer ?