Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 3 juillet 2012 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Le poids de la dette est devenu écrasant. L'État verse ainsi près de 50 milliards d'euros par an à ses créanciers. Cette somme représente la première dépense, juste devant le budget de l'éducation nationale. Elle est supérieure aux budgets de la recherche, de la justice et de la sécurité réunis. Eh bien, cette situation, je ne l'accepte pas ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Parce que la dette, c'est moins d'écoles, c'est moins de crèches, c'est moins d'hôpitaux, c'est moins de transports publics. Et la dette, c'est ce que nous léguerons aux générations futures si nous n'agissons pas. Je suis de la génération – et je ne suis pas le seul ici – qui a grandi pendant les Trente Glorieuses, celle pour laquelle l'avenir était naturellement synonyme de progrès. Mais je ne veux pas être de la génération qui aura reporté le poids d'une dette excessive sur ses enfants et ses petits-enfants. (Mêmes mouvements.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion