Vous dites qu'il faut rééquilibrer parce que le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel l'ont dit. Mais pourquoi avons-nous besoin de toujours amplifier ce que je perçois comme une onde mauvaise, une onde de malheur ? Pourquoi ne pouvons-nous pas anticiper, amorcer ce qui devrait être un mouvement de rééquilibrage, permettant de redonner toutes leurs chances à nos territoires, sur lesquels nous pourrions redéployer une population malheureuse ? À certains endroits, nos concitoyens sont empilés jusqu'à ne plus pouvoir respirer, tandis que d'autres secteurs se dessèchent et désespèrent dans la solitude. C'est cela, le grand enjeu ! Je ne sais pas comment le dire, je voudrais trouver les mots dans mon coeur pour exprimer une réalité qui devrait sauter aux yeux de tous.
Au reste, je ne comprends pas que Mme Massat retire son amendement alors que, en tant que présidente de l'Association nationale des élus de la montagne, elle a été mandatée par tous ses adhérents pour le déposer.