Je fais miens les propos de Michel Françaix sur les aides de l'État et leurs objectifs, qu'il conviendrait de clarifier.
On pouvait lire dans un article des Echos début juillet : « L'objectif des éditeurs est de parvenir à un accord sur les grands principes d'un tel schéma, histoire de montrer aux pouvoirs publics que la profession est capable de se mobiliser pour assurer la pérennité du système et de les convaincre de participer au financement de sa restructuration. » Alors que la profession travaille pour se sortir de la situation, comment se fait-il qu'autant de personnalités aient été ou soient requises pour tenter de trouver des solutions ? C'est à croire que, contrairement à ce que laisse penser l'article, les éditeurs ne font pas leur travail ! Le cabinet Mazars propose, dans son rapport, de créer un fonds de péréquation. Six à sept millions d'euros pourraient être dégagés par ce biais. Mais le déficit de Presstalis s'établissant au moins à 20 millions d'euros, le trou serait encore de 13 millions. Le regroupement des deux messageries en une seule entité à lui seul ne réglerait donc pas le problème. Votre poste, madame Couderc, est-il donc en CDD ou en CDI ? Comment faire pour que vous puissiez exercer votre fonction avec des perspectives plus sereines ?