D'autant qu'au moins quatre de ces 14 milliards d'euros proviennent du remboursement des sommes perçues par le secteur automobile – qu'il fallait évidemment aider – remboursement qui n'a rien de structurel mais tout de conjoncturel. L'amélioration, en réalité, n'est que de dix milliards d'euros, c'est-à-dire l'équivalent de la croissance spontanée des recettes de l'État l'année dernière. Voilà qui relativise les affirmations d'amélioration du solde budgétaire de l'État pour l'année dernière.
Si l'on raisonne en déficit public, c'est-à-dire en agrégeant l'ensemble des déficits ou des excédents des administrations publiques, l'amélioration est incontestable là encore. 1,9 point de PIB cela fait beaucoup, mais, là encore, il importe de relativiser.