Ma question s'adresse au ministre de l'économie sociale et solidaire et de la consommation.
À l'heure des Jeux olympiques, si nos compatriotes défendent tous le même drapeau, il semble que tout le monde ne vive pas dans la même société : d'un côté, le cercle de ceux qui sont surrémunérés grâce à un système actionnarial de plus en plus choquant, de l'autre, le plus grand nombre, ceux qui tentent de vivre de leur travail. Selon l'Observatoire des inégalités, entre 1999 et 2009, le revenu annuel moyen des 10 % les plus modestes ne s'est élevé que de 610 euros, tandis que celui des 10 % les plus riches bondissait de 8 190 euros.
C'est aussi sur le dos des consommateurs que se font les marges de plusieurs grands groupes, alors que nos compatriotes sont de moins en moins capables de subvenir à leurs besoins élémentaires : loyers insupportables, tarifs de téléphonie, prix de l'énergie qui battent tous les records, denrées alimentaires devenues trop chères, particulièrement outre-mer…