En ce qui concerne les études, Madame Greff, je vous invite à consulter le deuxième tome de mon rapport dans lequel figure notamment une contribution du professeur Marie-Christine Mouren, représentant l'Académie nationale de médecine. Elle a compilé des centaines d'études, dont beaucoup comportent certes des biais scientifiques, pour des raisons tenant tant au sujet qu'à des contraintes financières, mais dont les conclusions sont indéniablement convergentes.
M. Gosselin, qui était avec nous à Bruxelles, peut en témoigner : un médecin que nous avons rencontré à l'Hôpital Érasme à propos des questions liées à la PMA nous a assuré que la Belgique refusait a priori de porter des jugements sur les projets parentaux. Ce que nous ont confirmé des parlementaires rencontrés à Bruxelles, sur le fondement du raisonnement suivant : « Qui sommes-nous donc pour juger de la recevabilité d'un projet parental et d'un désir d'enfant, quelle que soit la personne que nous avons en face de nous ? ».
Mme Mouren, quant à elle, a posé une question qui n'est pas sans intérêt à propos des études : si l'on en réalisait une sur les enfants issus de milieux défavorisés et qu'on en déduisait qu'ils connaissent des difficultés scolaires ou psychologiques supérieures à la moyenne, interdirait-on à ces familles de faire des enfants ?
La Commission rejette successivement les amendements CL 46 et CL 479.
Elle examine ensuite l'amendement CL 508 du rapporteur.