Je suis favorable à l'amendement de M. de Courson. Cette limitation des pouvoirs du président de la République me paraît bienvenue. Il conviendrait de saisir, en pareil cas, soit le président du tribunal de grande instance, soit le juge aux affaires familiales – qui ont, l'un et l'autre, une légitimité à intervenir en la matière –, plutôt que de s'en remettre au chef de l'État, au nom d'une conception ancienne de ses pouvoirs extraordinaires… Nous n'en sommes plus au temps où le roi touchait les écrouelles !