Sachez cependant que, si cette sécheresse, qui aura des conséquences sur le prix des céréales et donc sur le coût de l'alimentation, en particulier pour l'élevage, nécessite des réformes dans le cadre de la politique agricole commune, elle nécessite aussi que l'on réfléchisse ici, en France, aux relations que doivent entretenir la production céréalière, ou production de protéines végétales, et la production animale, voire que l'on réfléchisse au niveau de l'interprofession, en envisageant notamment les conséquences de tout cela dans la grande distribution. Tous ces éléments sont aujourd'hui pris en compte par le ministère pour trouver une solution qui limite l'impact négatif que pourra avoir l'augmentation du prix des céréales sur la production animale.