Votre audition, monsieur le ministre, évitera peut-être les interventions intempestives de certains dans les médias.
Il était sans doute normal que la France, qui partage avec le Mali une langue et une histoire, fût à l'initiative de cette opération, que soutient d'ailleurs aussi la communauté malienne de France. Je tiens également à rappeler que la représentation nationale l'approuve. Pourquoi, cependant, n'avoir pas consulté nos partenaires européens en amont ? Des parlementaires allemands m'ont indiqué, hier, qu'ils ne comprenaient pas non plus cette absence de dialogue.
Pourriez-vous enfin nous dire un mot sur la Somalie, même si ce sujet n'est pas à l'ordre du jour ?