Intervention de Philippe Martin

Réunion du 20 février 2013 à 10h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Martin, député, président du Conseil général du Gers :

Les chefs de cuisine apprécient de ne plus seulement ouvrir des sacs de produits surgelés, de se remettre à éplucher, à préparer, à cuisiner, de faire en sorte que les repas des collégiens durent une demi-heure – et non plus dix minutes – et de faire de la cantine un cours à part entière au même titre que les maths, le français et l'anglais. J'ajoute que le programme nutritionnel que nous proposons aux enfants allégera le coût des dépenses sociales à la fin de leur vie.

Nous faisons tout cela pour un prix par repas de 2,98 euros. Alors que nous avions prévu une aide de 80 000 euros pour les collèges, nous n'en dépensons finalement que 55 000, car le circuit court n'est pas forcément plus cher. En outre, lorsque nous faisions cuire un steak surgelé de 200 g, il n'en restait que 100 g. Grâce aux circuits courts, nous avons des steaks de 180 g. Nous faisons des économies sur les achats et nous avons réduit le gaspillage. Je puis vous assurer que l'utilisation des circuits courts pour la restauration collective permettrait de relocaliser un certain nombre de productions agricoles.

Plutôt que de passer par une centralisation et des marchés publics comprenant des clauses environnementales, nous avons préféré agir à l'échelle de chaque collège, considérant que c'était la seule façon d'atteindre notre objectif.

Je vais laisser Isabelle Choquer, responsable de la mission Agenda 21 au conseil général du Gers, vous expliquer comment nous y sommes arrivés.

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