C'est tout de même parce que nous avons la chance d'être en Europe que nous avons été en mesure d'identifier aussi rapidement le fauteur de trouble. Le Brésil, l'Argentine, l'Inde et la Chine, quant à eux, mettent sur le marché – c'est-à-dire en accès libre pour le consommateur – des produits dont l'identification est inconnue ! En France, en revanche, il me semble que, depuis cinquante ans, la filière amont a fait tous les efforts nécessaires en matière de traçabilité. Je continue d'ailleurs à faire confiance à l'industrie agroalimentaire française ! Sans aller jusqu'à opposer les filières amont et aval, on peut néanmoins s'interroger sur la répartition des marges et des prix, et sur le rôle des centrales d'achat et de la grande distribution en France. Car le consommateur, lui, ne fait qu'acheter ce qui est mis sur le marché.