La transparence et la sécurité alimentaire ne progressent que par les scandales. Entre deux affaires, la course au profit s'impose, si bien qu'il conviendrait de s'attaquer à la spéculation sur les produits agricoles. Les banques alimentaires ont consenti de gros efforts informatiques pour mieux suivre l'entrée et la sortie de ces produits. Quid des moyens alloués aux associations, notamment en milieu rural, qui fonctionnent avec peu de crédits, reposent sur l'engagement de bénévoles et dont l'action permet de garantir une plus grande sécurité des aliments ?
Alors que l'on parle beaucoup des circuits courts, il convient de s'interroger sur la disparition des abattoirs de proximité.