Bien évidemment. Les distributeurs, bien qu'ils le nient, sont rétribués par des circuits de prix qui passent par la Suisse ou le Luxembourg. Ces pratiques sont illégales et quasi-mafieuses. La pression s'avère si forte qu'aucun industriel n'acceptera de décrire la nature de ses relations avec ses fournisseurs. Pourtant, lorsque l'on dialogue avec eux, ils nous font part de très nombreux exemples de ces intimidations. Nous les transmettons d'ailleurs à la DGCCRF ou à la CEPC, mais en conservant l'anonymat des entreprises qui craignent le déréférencement immédiat. C'est pour cela que nous demandons l'application de la LME. Si elle ne pouvait pas l'être, alors faudrait-il la changer.