Intervention de général Jean-Pierre Bosser

Réunion du 13 février 2013 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Jean-Pierre Bosser, directeur de la DPSD :

Actuellement, je n'ai pas suffisamment de spécialistes arabophones, aussi dois-je faire appel à la DGSE. Pour éviter de trop recruter, nous mutualisons nos services. Dans cette chaîne du renseignement avec ses six services, l'acteur majeur, pour nous les militaires, est le commandement, que je souhaite davantage intégrer dans la boucle. La DPSD n'observe pas les régiments, les unités ou les individus dans son coin ; elle alerte les chefs de corps dont elle surveille les soldats. En fonction de sa dangerosité, un individu est traité soit par son commandement, soit par la DPSD. Vraisemblablement, le cas que vous citez va faire l'objet d'une procédure judiciaire ; il passera donc entre les mains de la DCRI ou de la gendarmerie. En aucun cas, il ne restera en l'état. En tout cas, il semble assez judicieux de ne pas l'emmener en OPEX. Voilà un cas type dans lequel le commandement, dit de contact, a un rôle majeur à jouer. Lorsque, dans une section, un garçon commence à avoir un comportement bizarre, qui mieux que le commandement de contact peut le détecter et, si nécessaire, demander un appui ? Avec les moyens dont nous disposons, nous pouvons l'aider.

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