Chaque service a sa spécificité.
Faire l'économie de la DNRED impliquerait d'en confier les missions pour partie à la Direction générale des finances publiques (DGFIP) et pour partie à la police judiciaire, avec quelques morceaux à la DCRI et à la DGSE. Avec 700 agents, la DNRED a réalisé plus de la moitié des résultats des 17 000 agents des douanes en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, près de 70 % en matière de tabac par exemple. Je crains que sa connaissance des méthodes, de l'économie et du milieu douaniers se perde dans les grandes nébuleuses que sont le ministère de l'intérieur et la DGFIP. C'est en général ce qui se produit lorsque l'on dilue ainsi des services spécialisés. De plus, ces grosses structures, lourdes, à la chaîne de commandement étirée, n'ont pas la même capacité d'action rapide.