Monsieur le Premier ministre, je vous souhaite vous interroger sur la communication pour le moins intempestive de votre ministre de l'éducation nationale. (« Démission ! » sur les bancs du groupe UMP.)
À peine trois jours après sa nomination et sans aucune concertation, M. Peillon a annoncé le contenu de réforme de la journée et de la semaine scolaires. Il a certes été recadré, mais chacun connaît la suite. Les parents, les enseignants comme les collectivités locales refusent cette réforme saucissonnée et non financée. Ce week-end, le ministre a récidivé et a annoncé une réforme de l'année scolaire pour 2015, sans, là encore, aucune concertation !
Monsieur le Premier ministre, il serait temps que vos services mettent un peu d'ordre dans la communication de votre ministre de l'éducation nationale qui est en passe de réaliser un exploit : « planter » une réforme qui fait pourtant consensus dans son esprit ! (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Je tenais également à vous interroger, monsieur le Premier ministre, sur les conséquences budgétaires de ces annonces. Nous avons appris, récemment, que les 3 % de déficit ne seraient pas respectés…