Monsieur le président, monsieur le ministre de l'intérieur, mes chers collègues, tout au long des débats, qui ont été longs puisqu'ils se sont achevés vendredi dernier vers onze heures du soir, nous n'avons cessé d'alerter le Gouvernement sur les lourdes conséquences que son texte aura sur l'avenir des territoires de France. Nous n'avons cessé, monsieur le ministre, contrairement à ce que vous avez prétendu, de vous faire des propositions alternatives à votre projet, un mode de scrutin ubuesque que rien ne justifie. Vous avez balayé toutes les propositions que nous vous avons faites d'un revers de main, parce que vous avez décidé de passer en force, avec le seul soutien du Parti socialiste.