C'est, bien sûr, avec satisfaction que nous accueillons la suppression du conseiller territorial, élu hybride assumant les responsabilités de conseiller général et de conseiller régional, potentiellement recentralisateur, qui niait la région comme territoire incontournable pour la cohésion territoriale. Cette réforme faisait également l'économie de la parité, du pluralisme politique et du renouvellement des élus.
Nous nous félicitons donc du retour au mode de scrutin initial pour les élections régionales, la proportionnelle à deux tours avec prime majoritaire, qui a fait ses preuves. Nous regrettons cependant que cette solution n'ait pas été retenue pour l'élection des conseillers départementaux. Nous eussions préféré un scrutin proportionnel pour l'ensemble des scrutins locaux : municipaux, départementaux et régionaux ; c'eût été plus lisible et plus compréhensible pour les citoyens.
Notre opposition au mode de scrutin binominal majoritaire n'est pas un refus de la parité, plus que jamais nécessaire, ni de la nécessité de partager le pouvoir. C'est un refus du retour au scrutin majoritaire.
Je note d'ailleurs que l'exigence de parité aurait tout aussi bien été respectée par le scrutin proportionnel,…