Monsieur le président, monsieur le ministre délégué chargé du budget, monsieur le président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, ce projet de loi de finances rectificative n'est pas une bonne nouvelle pour l'ensemble de nos concitoyens, et plus particulièrement pour les classes moyennes comme pour les entreprises françaises. Je dirais même que ce texte est marqué du sceau de trois erreurs.
Votre première erreur stratégique consiste à augmenter les impôts plutôt que baisser les dépenses.
Chers collègues du groupe SRC, je regrette que vous quittiez l'hémicycle en nombre : vous êtes pourtant concernés au premier chef par mes propos !
Personne ne nie, notamment du fait de la dégradation de la croissance et de la création de nouvelles dépenses publiques, que nous soyons dans l'obligation de trouver plus de 7 milliards d'euros pour respecter notre objectif de 4,5 % de déficit en 2012.